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 It was 50 years ago today

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Guillaume
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Guillaume
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MessageSujet: Re: It was 50 years ago today   It was 50 years ago today - Page 4 EmptyDim 28 Oct - 12:40

Pour ceux qui n'étaient pas à l'Olympia lundi dernier:

http://www.mccartneyyears.net/
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Guillaume
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MessageSujet: Re: It was 50 years ago today   It was 50 years ago today - Page 4 EmptyDim 28 Oct - 22:27

Pour ceux qui ne le connaissent pas:



"Rencontre avec le roi de la pop

McCartney pour les nuls


Après son triomphal concert à l'Olympia, l'ex-Beatle rassemble sa carrière solo dans un coffret de trois DVD. Il s'en explique avec Fabrice PliskinDe notre envoyé spécial à Londres



Vous voulez connaître le mantra que le yogi Maharishi m'avait donné dans les années 1960 à Bangor ? Mais c'est un secret, voyons Je n'ai pas le droit de vous le dire. En fait, il ne m'est permis de révéler ce mantra qu'une seule fois. Bien sûr que j'en ai toujours l'usage. Qu'est-ce vous croyez ? La dernière fois, c'était la semaine dernière, un matin, pour méditer.» Tic-tac. Paul McCartney a le visage de Paul McCartney; mais comme mâtiné d'une montre molle de Dali. Vêtu d'un costume écossais aux teintes tabac, il vous reçoit en homme affable et pressé dans le sous-sol d'un hôtel de Londres. Assis tout au fond de la pièce, un de ses agents bulldogs enregistre l'interview et égrène à haute voix, avec l'élégance de Big Ben, les minutes qui vous restent avant de déguerpir.

A 65 ans, Macca est à la mode comme Mika. Il vient de charmer l'Olympia, ce temple vintage où les Beatles passèrent en 1964 en première partie de Sylvie Vartan et sur lequel il a jeté son dévolu après avoir vu «la Môme». Dans «The Guardian», il dialogue de puissance à puissance avec Pete Doherty, le chanteur bohème des Baby Shambles. A la cérémonie des Awards du magazine «Q», il reçoit son trophée des mains de Damon Albarn, échange de bons procédés entre deux créateurs de groupe virtuel (par ordre d'apparition : Sergent Pepper's Lonely Hearts Club Band et Gorillaz).
Son dernier album, «Memory Almost Full», s'insinue dans votre esprit comme son meilleur depuis vingt ans. Sur les sites internet, selon la tradition, quelques fanatiques de l'exégèse pop se pâment à l'idée que ce titre, «Memory Almost Full», serait une anagramme de «For My Soulmate LLM» - «A mon âme soeur LLM» -, les initiales de feu sa femme Linda Louise McCartney, le seul être humain auquel McCartney ait jamais dévoilé son mystérieux mantra. Pour l'amour de sa fille Béatrice, 5 ans, il s'apprête à doubler un personnage de «Shrek 4», comme David Bowie a doublé un comparse de «Bob l'éponge» pour l'amour de la sienne. Voilà ce que c'est que d'enfanter après 60 ans. Le 12 novembre, il publiera une intégrale de ses clips post-Beatles en trois DVD. Quant à son divorce d'avec Heather Mills, le top model unijambiste qui l'accuse d'ivrognerie et de maltraitance, il l'aurait fait dégringoler - s'il faut en croire la liste des plus grandes fortunes d'Angleterre du «Sunday Times» - de la 65e à la 102e place. Certes, on est encore loin du programme franciscain, et il faudra encore un peu d'imagination au millionnaire pour retrouver la sensation de faim que le musicien partageait à ses débuts avec John Lennon lorsque, attrapant une guitare, ils s'écriaient : «Ecrivons une voiture ! Ecrivons une piscine !» Propriétaire de MPL Communications, qui détient les droits de publication de standards de Buddy Holly, de Fats Domino ou de Louis Armstrong, l'artiste voudrait acheter l'exclusivité du nom McCartney pour commercialiser de la lingerie et autres biens de consommation.

Avant de devenir l'un des plus grands musiciens d'Occident et d'humilier la concurrence dans «le Livre Guinness des records» (21 numéros un au Royaume-Uni comme chanteur, 32 numéros un aux Etats- Unis comme auteur-compositeur), Paul McCartney est né à Liverpool en 1942, d'une infirmière et d'un tourneur-fraiseur au tympan crevé. Il avait 14 ans quand sa mère est morte. Lennon en avait 17 quand la sienne fut renversée par la voiture d'un policier. Lorsq'on leur demandait : «Et ta mère, elle va venir ?», leur petit jeu favori consistait à mettre les gens dans l'embarras en répondant d'une voix triste : «Elle est morte.» Les deux apprentis guitaristes se rencontrent en 1957 chez un copain d'école. Paul connaît plus d'accords que John, mais comme il est gaucher il les joue à l'envers, de sorte que John le droitier doit les apprendre lui-même à l'envers avant de les transposer. Dans sa biographie, McCartney raconte les «concours de branlette» chez leur ami Nigel Whalley, le manager des Quarrymen, leur premier groupe : «On s'asseyait tous sur des fauteuils et on éteignait la lumière. Quelqu'un lançait '/'Brigitte Bardot !«Les autres : »Yeah !«Et c'était parti. Puis quelqu'un, John probablement, disait : «Winston Churchill !» Les autres : «Oh non, merde !»» Après la séparation des Beatles en 1970, Paul McCartney sera le seul des quatre à ne pas déchoir de son statut de machine à tubes. «La différence, c'est que, moi, j'avais un groupe, lesWings, les trois autres n'en avaient pas. Je disposais d'une meilleure maintenance ! Et puis John avait pris sa retraite à NewYork.» Dans les années 1970, malgré «Live and Let Die» ou «Let Them in», McCartney l'ex-Beatle semble sans cesse s'excuser de n'être qu'un Wings, tout honteux de se sentir en deçà de soi-même. On ne dira jamais assez combien la critique a sous-estimé les chansons des Wings. En 1977, à l'apogée du punk, il chante «Mull of Kintyre», une valse écossaise, et reste numéro un durant neuf semaines, au grand dam des Sex Pistols. En 1980, il arrête les tournées jusqu'en 1989. Après l'assassinat de John Lennon, craignait-il pour sa vie ?

«Cette année-là, j'avais fait dix jours de prison au Japon pour détention de marijuana. Aux Etats-Unis, on m'aurait donné une tape sur la main et demandé de ne plus recommencer. Là- bas, j'encourais sept ans de prison. Ca donne à réfléchir.» Entre 1960, 1970, 1980 et 1990, quelle fut la décennie la plus dangereuse pour son âme ? «Les années 1980. Tout me semblait ennuyeux, manufacturé.» Un nouveau disque des Beatles à venir ? «Oui, cela pourrait s'appeler «Scraping the Bottom ofthe Barrel« [en raclant le fond du tonneau]. Plus sérieusement, pendant les séances de «Free as a Bird», on avait envisagé de faire un autre morceau avec la voix de John, «Now and Then», mais George [Harrison] ne l'aimait pas. Les Beatles sont une démocratie. Nous y avons renoncé.» A propos de démocratie, monsieur le défenseur des droits des animaux, est-il bien raisonnable de s'insurger contre le tratic de tourrure en Chine et de chanter «Let It Be» en privé pour Vladimir Poutine ? «J'étais honoré. Je le serais encore. C'est le chef de l'Etat. Le reste importe peu.» On voit par là pourquoi le chanteur de «Silly Love Songs» n'a pas fait carrière dans le folk protestataire."

A voir : «The McCartney Years», 40 clips, deux heures de concert. Coffret de 3 DVD (Warner). Sortie le 12 novembre.A écouter : «Memory Almost Full», CD UniversalA lire : «Avec les Beatles», par Lewis Lapham, La Table ronde, 150 p., 13,50 euros. Avec le seul journaliste qui ait réussi à s'introduire dans l'ashram du yogi Maharishi




Fabrice Pliskin

Le Nouvel Observateur - 2242 - 25/10/2007
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MessageSujet: Re: It was 50 years ago today   It was 50 years ago today - Page 4 EmptySam 3 Nov - 15:56

et beh!! l'article ne nous dit pas par contre s'il a joué "satisfaction".
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